CANONS ET TECHNOLOGIE DU PATRIMOINE

Ces six pièces anciennes représentent des développements cruciaux dans l’histoire de l’Artillerie canadienne.  Pour en apprendre davantage sur ces pièces, voyez-les dans nos salles permanentes et des exemples de leurs munitions se trouvent dans l’exposition UBIQUE 150.

En 1871, le canon de 9 livres à âme lisse, à chargement par la bouche et en bronze, tirait des balles communes, des douilles et des obus à balles à environ un kilomètre.  

En 1902, le canon de 12 livres comprenait un canon rayé en acier d'une seule pièce, un mécanisme de tir indépendant, une technologie de chargement par la culasse qui augmentait la cadence de tir, et une bêche sous la flèche qui réduisait le recul.

Pendant la Première Guerre mondiale, le canon de 18 livres comprenait un mécanisme de recul hydraulique pour absorber les forces causées par le tir, des munitions fixes pour les obus et les cartouches, des sites optiques modernes pour le tir indirect, et des boucliers de canon pour protéger les artilleurs.  

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le canon de 25 livres fonctionnait comme un obusier/canon de campagne, incorporant un frein de bouche pour une meilleure efficacité et une plateforme de tir avec un pointage de 360 degrés.  

En 1970, le M109 a utilisé une technologie de pointe pour un champ de bataille mécanisé de haute intensité avec une portée, une précision, une vitesse de tir et une puissance explosive améliorées.

Aujourd'hui, le M777 intègre un système de conduite du tir numérisé, des projectiles guidés avec précision, des données GPS et une navigation inertielle, avec une portée de quarante kilomètres.