LA FONDATION DES BATTERIES A ET B
Après la Confédération, la Grande‑Bretagne a insisté pour que le Canada assure sa propre défense. En 1871, la plupart des membres de la Force régulière britannique étaient partis, sauf à Halifax. Le Canada a réagi en autorisant la formation des Batteries A et B de l’artillerie de garnison et des écoles d’artillerie. Le lcol G. A. French a commandé la Batterie A à Kingston (Ontario) et le lcol T. B. Strange a commandé la Batterie B à Québec (Québec).
Ces deux batteries initiales étaient les unités de la « force totale » et elles ont eu des répercussions profondes. Elles ont aidé à produire des s/off et artilleurs bien formés à l’échelle du Canada. Elles se sont établies comme une branche efficace de la milice canadienne. De fait, jusqu’en 1883, les écoles d’artillerie des Batteries A et B étaient responsables de l’instruction de toutes les branches de la milice canadienne, y compris la cavalerie et l’infanterie.
Aujourd'hui, les batteries A et B du 1 RCHA peuvent faire remonter leur origine à la formation de ces batteries. Elles présentent une partie de l'histoire des débuts du Régiment royal de l'Artillerie canadienne. Elles ont été les premiers éléments « à temps plein » et « réguliers » de la milice canadienne et ont représenté un événement décisif dans l'histoire militaire canadienne.

